Francesco Iacurto naît à Montréal le 1er septembre 1908 et décède à Québec le 7 juillet 2001. Très jeune, il démontre de grandes aptitudes en dessin en exposant au Monument National à l’âge de treize ans. En 1922, il y suit des cours avec Edmont Dionet et en 1923, il entre à la nouvelle École des beaux-arts de Montréal où il côtoie Jean Paul Lemieux, Paul-Émile Borduas et Sylvia Daoust, entre autres artistes. Diplômé en 1928, il fait un premier voyage en France l’année suivante grâce à une bourse d’études et est surtout marqué par le mouvement impressionniste. En 1938, il s’installe à Québec où il amorce une série de portraits. Au cours des années 50, il entreprend un voyage en France (1953) et un autre en Italie en (1956) pour y peindre les Jardins du Vatican. En 1964, à la requête d’Antonio Barrette, ambassadeur du Canada en Grèce, il se rend à Athènes pour y réaliser quelques tableaux sur la capitale grecque. Puis, entre 1965 et 1974, Iacurto est professeur de peinture et est élu membre de l’Académie royale des arts du Canada. En 1976, il fait paraître « Souvenirs », un luxueux album à tirage limité dont la préface est signée par Robert Choquette.

Pour ses 80 ans, l’Université Laval organise une rétrospective de ses dessins intitulée  « Visages intimes » et Hugues de Jouvancourt signe sa biographie. En 1990, Iacurto est fait Chevalier de l’Ordre du Mérite de la République d’Italie et en 1991, il préside le Symposium de peinture du Carnaval de Québec alors que, parallèlement, la Villa Bagatelle de Sillery présente une rétrospective de son œuvre comprenant 40 huiles, pastels, crayons, sanguines et aquarelles. La qualité de son dessin et la lumière qui se dégage de ses toiles expriment le charme indéniable que la ville de Québec et la région de Charlevoix ont exercé sur lui.

On retrouve de ses œuvres dans les collections suivantes : Musée national des beaux-arts de Québec, Musée des beaux-arts du Canada, Sénat, Assemblée nationale du Québec, Hôtel de ville de Québec et Université Laval.