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Carnaval

Pierre Chénier

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48 po x 60 po | 122 cm x 152 cm

Mixte

Vendu

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Pierre Chénier

Depuis plus de quarante ans, Pierre Chénier se penche sur la notion du temps, sujet vertigineux, inexplicable, inépuisable s’il en est. Est-ce sa formation d’historien, sa pratique d’archéologue, son intérêt pour l’histoire de l’art qui agissent sur l’œuvre ? Ou est-ce tout simplement son intérêt pour l’humain qui le pousse à chercher, à questionner le temps et son corollaire, la mémoire ? Dans ses tableaux, faits de toile, de plâtre, de résine, d’encre, de broue de noix, de gomme de laque, Pierre Chénier trace, efface, strie, couvre, découvre et conserve quelques signes qui semblent oubliés par le temps.

L’artiste s’est expliqué sur sa démarche :

« En puisant dans l’inconscient collectif des archétypes et des symboles, je vise à toucher les émotions profondes du spectateur, à créer une œuvre qui invite à l’introspection. J’explore souvent la complémentarité de l’éphémère et du durable, de la matière et de l’esprit. Ce qui me préoccupe, c’est l’être ancré dans sa réalité, dans l’espace et dans le temps. De Piero della Francesca à Fra Angelico, de Klee à Rothko, de Tápies à Kiefer, un désir de dévoiler ce qu’on peut appeler le « spirituel caché » a constamment nourri l’histoire de l’art. Pour ceux-là, l’art ne répond pas à des questions uniquement esthétiques, mais aussi ontologiques. L’art est vu comme une « méditation sur les « fondements du monde » (Mora). »

« Rien de ce qui est n’est permanent. Pour moi, création au sens large et création artistique sont des processus similaires. La beauté du geste les rapproche. L’ordre s’empare de l’indéterminé, la forme de la matière – la forme étant comprise comme l’organisation d’un chaos initial. C’est la rencontre du hasard et de la nécessité. Nous ne sommes pas loin de la « nécessité intérieure » évoquée par Kandinsky. La matière devient porteuse du pro­pos de l’œuvre. Dans la matière réside l’œuvre et le sens de l’œuvre. Construire avec l’imprévu, utiliser le hasard, l’accident. Agencer chaque partie pour former un tout… »

Les œuvres de Pierre Chénier ont fait l’objet d’une vingtaine d’expositions solo, notamment au Musée des Beaux Art de Sherbrooke, aux galeries Simon Blais (Montréal), Thompson-Landry (Toronto), Trias (Toronto), Bergeron (Ottawa), Estampe Plus (Québec), ainsi qu’au Centre d’Art d’Orford et au Centre d’Art de Sutton. Il a également participé à une trentaine d’expositions de groupe, entre autres au Centre culturel Bombardier (Valcourt), aux galeries Loto Québec (Montréal), Simon Blais (Mtl) et Ariadne (Vienne), ainsi que dans le cadre des Lauréats en art contemporain (Longueuil) et de la Biennale du Dessin (Alma).

Ses œuvres ont aussi été présentées dans des foires internationales : à quatre reprises à l’Entrée libre à l’art contemporain (Montréal), à deux reprises à la foire de Cologne (Allemagne), ainsi qu’à l’International Art Fair de Toronto, à Art America et Art Expo en Floride et à l’Art Fair de Chicago. Il est représenté dans maintes collections publiques et privées, dont les collections du Conseil des Arts du Canada, du Musée d’Art Contemporain (Montréal), du Musée National des Beaux Art du Québec, de Bibliothèque et archives nationales du Québec, de même que les collections Loto Québec, Artothèque de la bibliothèque Gabrielle-Roy et SNC Lavalin.

Ses œuvres ont illustré les revues Circuit, revue nord-américaine de musique du xxe siècle et Le Sabord.