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Mon cœur foliole

Marie-Josée Roy

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72.5 po x 21 x 15 po | 184 cm x 53 cm

Acier forgé- Collaboration avec Jeff Alarie

Oeuvre: 4 974 $CAD

Disponible

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Marie-Josée Roy

Comme une flèche

 

Qu’elle soit native de la même ville que les Forges du Saint-Maurice, premier site industriel entièrement voué à la fonte et au façonnement du métal établi en 1730 à Trois-Rivières, est un hasard… À moins qu’il ne s’agisse de ce qu’on appelle la destinée. Quand on parle de Marie-Josée Roy cela est tout à fait probable. Son premier contact avec le métal a été fulgurant. Un coup de foudre qui ne cesse de tressaillir dans le temps. Dans tout le corps jusqu’aux confins de l’esprit.

 

« À mes cours de gravure à l’Université j’étais fascinée par la plaque de métal pas par le résultat sur la feuille de papier. »

 

Marie-Josée Roy est née à Trois-Rivières en 1968. Depuis l’enfance le besoin de se situer est intense et la pousse vers le faire. Cette pulsion se traduit à l’adolescence par la nécessité de trouver sa place. Elle cherche. Naturellement cela la conduit à la création artistique. L’urgence fait le reste. La tête dans les nuages les pieds plantés au plancher, sa quête de sens passera par le corps. Par le ressenti. Celui de la vie qu’elle capte. Qu’elle partage. Car la vie pour Marie-Josée Roy n’a de sens qu’ainsi. Dans l’échange. Cela nourrit son désir. Ce feu ardent lui fait découvrir un monde autrement dit, autrement fait. De cette rencontre nait une pensée décloisonnée, libre et sans attache. Surtout sans contrainte sauf celle guidée par le vent, le feu et la sueur. Ces vecteurs la conduisent vers la beauté du corps embrassant l’infini. Les contraires s’unissent. De la fureur s’exprime la paix. Du feu s’affranchit la joie. Si les questions demeurent, des réponses jaillissent.

 

Faire, agir, accomplir s’accorde en elle dans le moment. Au fil des trente et quelques années depuis le choc initial, des milliers d’œuvres ont pris forme. Des dizaines d’expositions et d’événements l’ont conduit à la rencontre de gens touchés par le silence ondulatoire planant sur le métal. Des êtres, nous, eux, ils qui comme elle cherche un sens à ce combat, à cette paix. Pour le meilleur et pour le vivre.